La France post-coloniale nous propose depuis les années 80 une voie de recomposition de sa puissance dans un monde définitivement nouveau.
Malheureusement pour nous, les acteurs économiques de l’époque étaient encore formatés dans des standards d’un temps révolu.
C’est ainsi que les plus grandes entreprises françaises se sont vues obligées d’investir dans un avenir européen et mondialisé.
C’est à cette époque que les petits malins de la finances se sont mis à semer leurs graines financières sur ce terreau fertile en décomposition.
Comme nous le savons, les meilleurs sont partis non pas pour fuir la France, mais plutôt pour se soustraire à cette nouvelle politique industrielle désastreuse.
De nombreux aménagements ont été proposés avec en point de mire le partage, la solidarité et la baisse du temps de travail mais le patronat de l’époque, du moins ce qu’il en restait, s’offusquèrent et s’offusquent d’ailleurs encore sur une telle éventualité.
Nous vivons donc depuis ce refus caractérisé et autoritaire dans une France ballotée entre finance et délocalisations et nous subissons chaque jour le poison désastreux de la mondialisation.
Mais quand vont ils se réveiller ?
Le mal peut il encore croitre dans notre pays ?
A en croire Macron, un mal terrible menace notre pays et il faut absolument lui donner toujours plus d’argent afin qu’il nous protège.
Le problème, c’est qu’il est le fossoyeur de la France et il nous propose tranquillement de faire une guerre en Europe pour régler ses petits tracas financiers.
Étrange affaire me direz vous, mais leur logique est d’utiliser leurs captations monétaires pour des enjeux dits stratégiques.
D’un point de vue financier, notre pays est comme une construction bâtie et immuable et il va de soit pour les riches propriétaires que la production de la terre de France doit revenir à la finance et non aux français.
C’est vrai que la politique macroniste part en couille mais l’idée reste la même, avec en plus ou en même temps, peu importe, une connotation cabalistique nauséabonde basée sur l’autoritarisme.
Ils ont aussi préféré compter sur une nouvelle génération de néo-entrepreneurs organisée en startups et autres licornes richement sponsorisées par un gouvernement résolument axé sur les nouvelles technologies mais évidement à la traine des grands capitaux étrangers.
Le monde devient petit à petit une sorte de construction bâtie et immuable où les terriens ne sont plus que des clients d’un système financier numérique à tel point que même les financiers à l’origine de ce mal n’ont plus aucune emprise sur cet état de fait civilisationnel.
Le mal est aujourd’hui numérique et les états font plus confiance aux machines qu’à leurs administrés de manière à ce que nous ne puissions plus faire la différence entre le bien commun et la propriété exclusive des ressources planétaires.
