L’acteur économique se comporte comme un chercheur d’or. Quand la veine est trouvée, il l’exploitera jusqu’à épuisement total du gisement.

La soif de l’or est pour lui une source inépuisable de croissance.

La fièvre de l’or le poussera à s’attaquer à ses voisins, même s’ils n’ont rien demandé.

Je reviens sur l’optimisation, car il faut en plus dissimuler les gains.

Alors, il faut dépenser et investir pour récupérer les sommes engagées.

Le résultat est surprenant : c’est comme utiliser un tracteur alors qu’un cheval ferait mieux.

Si vous faites la comparaison, vous conviendrez que le cheval respecte la nature du sol et même l’enrichi, il est capable de se nourrir avec du fourrage à proximité. Le tracteur, lui, est importé à grands frais, il a besoin de fuel pour se mouvoir, il pollue et ne respecte pas les sols.

D’ailleurs, le seul prétexte qu’ils avaient trouvé à l’époque de la reconstruction est sa vitesse d’exécution et sa productivité.

Nous arrivons donc à la morale de notre histoire : le monde brule, mais il faut accélérer pour permettre à nos riches banquiers de profiter de leur croissance si désirée.

Allez vous faire foutre, avec vos armes de guerre, vos automobiles rapide et vos avions fusées, nous rentrons dans une nouvelle ère et vous n’êtes pas invités.