Pour jouer une partition déterminée à des fins politiques, il vaut mieux éviter de constamment nous présenter votre scherzo pour violon et enfin améliorer votre représentation.
L’harmonie musicale ne fait manifestement pas partie de l’orchestre présidentiel.
C’est donc en si bémol majeur qui nous entamons cette semaine sur le thème de la dépense et s’il vous plait au piano.
Devant tant d’entêtement musical, nous en sommes arrivés au point où la ligne budgétaire de notre pays n’est malheureusement pas inspirée par le bon auteur.
En effet, les conservateurs sont opposés à tout développement d’une politique budgétaire contraire à leurs aspirations européennes.
Pourtant, c’est notre futur politique dont il est question et il n’est pas correct de le sacrifier à cause de quelques germaniques (et assimilés) autoritaires.
Personne n’est totalement contre le traditionalisme surtout quand le compositeur propose une vision durable de son travail.
Toutefois, devant l’entêtement de certains auteurs, il faut admettre que le dialogue est plus que difficile.
A force de toujours vouloir avoir raison sur une politique inadaptée, le camps présidentiel s’isole irrémédiablement dans un système qui finalement rejettera une politique européenne riche et apaisée et rêve toujours de nous soumettre une alliance belliqueuse en guise d’Europe.
Décidément, notre président n’a toujours rien compris à l’Europe et aux européens.
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