C’est pantagruélique, c’est épicurien, ils gagnent de l’argent en dormant.

Ces mêmes personnes dites « dominantes » nous demandent de travailler plus, de leur faire gagner encore plus d’argent et peu importe si nous devons produire des laissés pour compte.

Du point de vue politique, un français est un client qui doit se soumettre à la suprême volonté du maitre dirigeant.

A la frontière de cette façon de penser et surtout d’agir, il suffit de voir nos voisins européens pour ce rendre compte que nous sommes en relation directe avec des gens qui ne parlent pas comme nous, qui ne vivent pas comme nous et surtout qui vivent beaucoup mieux que nous.

Je critique cette uniformisation de la France, la mise en concurrence directe avec le reste de l’Europe et le reste du monde.

Il n’est pas nécessaire de se gargariser de paroles vides et de projets de loi douteux.

Nous demandons simplement de vivre dans un pays libre et non sous l’emprise d’une manne idéologique inadaptée et mal réfléchie.

Nous souhaitons la retraite à 60 ans pour tous les français.


Créée à l’apogée du surréalisme dalinien, cette série lithographique signée à la main est l’interprétation dalinienne du célèbre ouvrage de Rabelais.

Pantagruel savoure librement les joies de l’existence et manifeste par le rire sa propre vitalité sans manifester aucun frein. Rabelais, dans le prologue du roman adressé aux lecteurs, écrit : « Et, en le lisant, ne soyez pas scandalisés. Il ne contient ni mal ni corruption […] Il vaut mieux traiter du rire que des larmes, parce que rire est le propre de l’homme. »

La créativité et la joie de Pantagruel et de ses compagnons de voyage sont la représentation humoristique de l’optimisme humain quant à la bonté de la nature humaine réévaluée sous tous ses aspects. Rabelais s’oppose à l’ascèse et au dogmatisme médiéval, à la tentative de réprimer les instincts des religions catholique et protestante, aux théories et aux procédés spéculatifs des théologiens et des philosophes. L’écrivain exerce également son sarcasme âcre contre la tradition culturelle et les vices de son temps, dans divers domaines : politique, éducation, religion, c’est une culture « universelle », rebelle aux schémas et aux impositions, dont la vision, même pédagogique, est matrice humaniste. L’idéal est celui d’un homme tolérant et libre, naturellement bon, et la règle établie dans l’abbaye de Thelème « Fais ce que tu veux », résume l’aspiration humaniste, confiante et utopique à la liberté, par opposition au dogmatisme de la culture officielle et de la censure du pouvoir ecclésiastique et politique.